LE VOL EN ONDE
Conditions météo
Les meilleures périodes sont octobre/novembre et avril/mai en situation de vent du Sud ou Sud ouest généralement avant le passage d’une perturbation.
A Toulouse le vent d’Autan se déchaîne, le nord des Pyrénées est doux et degagé alors que sur le sud de la chaîne le ciel est couvert et froid (phénomène de foehn).
> 15 kt en hiver
> 25 kt en été
> 25 kt en été
Direction du 180° au 240°, se renforçant avec l’altitude mais conservant une direction identique. Les meilleures conditions sont rencontrées avec un vent du 200°/220° pour 25kt à 3000m et 40kt à 5000m.
La stratégie du vol Le plus difficile est d’accéder au laminaire rapidement…
Le remorquage est généralement très turbulent, le planeur et les pilotes doivent être préparés pour ce passage inconfortable. Parfois l’utilisation des AF est nécessaire pour garder une position acceptable derrière le remorqueur.
Il est souvent nécessaire de se faire remorquer entre 1800m et 2400m près du Bouirex voire plus loin jusqu'au col de Pause. Parfois unressaut se trouve vertical terrain ou proche de Sourroques ou de la Bellongue. Pour vos premiers vols solo en onde ne vous larguez pas trop bas, ménagez vous une marge de sécurité.
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Dans la machine à laver...
Le vol en sous ondulatoire demande une grande concentration et toute décision doit être mûrement réfléchie. La représentation mentale des mouvements de la masse d'air qui descend des crêtes permet de visualiser les zones d'ascendance. La position initiale où le nuage de rotor se forme doit toujours être surveillée afin de placer le planeur dans la meilleure zone. En cas de mauvaise décision, la sanction est rapide, attendez-vous à des varios de -7m/s ou plus..
La spirale en sous-ondulatoire est très inclinée et demande de remonter régulièrement face au vent.
Généralement le laminaire est atteint entre 2800m et 3500m.
Evitez de voler en sous-ondulatoire dans le premier ressaut, la turbulence peut y être très sévère.
Généralement calme et facile avec des vitesses de montée astronomiques, le vol dans le laminaire est un pur moment de bonheur.
Il faut se méfier des points suivants:
- l'altitude maximale est très rapidement atteinte et il ne faut pas hésiter à utiliser les AF
- l'altitude maximale est très rapidement atteinte et il ne faut pas hésiter à utiliser les AF
- les zones de l'espace aérien doivent être respectée (en particulier l'airway de classe D à l'ouest du Valier, le contrôle aérien doit être contacté.
- l'évolution météo peut être rapide (la trou de foeuhn peut se refermer, la perturbation peut glisser un air très humide chargé de stratus au pied des Pyrénées et noyer St-Girons alors que les montagnes sont toujours au soleil...)
- la vitesse maximale en haute altitude (cf manuel de vol)
- l'hypoxie peut altérer les capacités du pilote et du passager, le froid est un élément stressant pour l'organisme,
- l'évolution météo peut être rapide (la trou de foeuhn peut se refermer, la perturbation peut glisser un air très humide chargé de stratus au pied des Pyrénées et noyer St-Girons alors que les montagnes sont toujours au soleil...)
- la vitesse maximale en haute altitude (cf manuel de vol)
- l'hypoxie peut altérer les capacités du pilote et du passager, le froid est un élément stressant pour l'organisme,
Le vol de distance par situation d'onde
L'objectif principal est de rester dans le laminaire. Il peut être très difficile d'y remonter en dehors des zones connues.
Les circuits entre le Crabère et Guzet se font sans problème. Par contre il est souhaitable d’acquérir une bonne expérience de l'onde dans les Pyrénées pour envisager des vols plus longs (Luchon, l'Andorre et plus loin...). Ces vols nécessitent de changer de système ondulatoire avec de grandes transitions et présentent donc un risque important de quitter le laminaire.
Une règle simple, si le ressaut de la plaine est matérialisé (parfois par un grand lenticulaire de la Méditerranée à l'Atlantique), hormis l'aspect espace aérien, il est généralement plus facile de circuiter dans ce 3ème ressaut que dans les deux premiers.Les transitions du second vers le premier ressaut coûtent très cher en altitude (vol face au vent). Il est donc souvent préférable de rester dans le second ressaut et d'y progresser d'abord vers l'ouest puis vers l'est.
Pour les longs vols avec de grandes transitions, il est conseillé de rester entre 6000m (FL195) et 4000m pour éviter de passer en sous ondulatoire (Oxygène obligatoire)
Les limites du vol haute altitude
O2
L'altitude maximale sans équipement O2 est 3800m (QNH)
Entre 3800m et 4400m, l'utilisation de l'oxygène de subsistance est obligatoire pour toute la durée du vol dépassant 30mn.
Au-dessus de 4400m, toute personne à bord doit être équipée d'un masque à oxygène.
VFR
Pour les longs vols avec de grandes transitions, il est conseillé de rester entre 6000m (FL195) et 4000m pour éviter de passer en sous ondulatoire (Oxygène obligatoire)
Les limites du vol haute altitude
O2
L'altitude maximale sans équipement O2 est 3800m (QNH)
Entre 3800m et 4400m, l'utilisation de l'oxygène de subsistance est obligatoire pour toute la durée du vol dépassant 30mn.
Au-dessus de 4400m, toute personne à bord doit être équipée d'un masque à oxygène.
VFR
L' altitude maximale en France pour les vols VFR (avec O2) = 5950m FL 195 (STD 1013)
